Devant une reproduction gigantesque du tableau Patrocle de Jacques-Louis David, représentant un homme nu vu de dos, elles sont cinq à prendre la parole, à raconter leur parcours : Capucine, Garance, Justine, Mégane et Sofia. Ce sont des femmes qui ne répondent pas tout à fait au cliché féminin. Des filles qui piquaient les vêtements de leurs frères. Des filles que ça ne dérangeait pas quand on les prenait pour des garçons. Des femmes un peu « viriles » en somme. Mais « viril », ça veut dire quoi exactement (voir aussi le spectacle La Tendresse, au point de vue inversé) ?
Pour son deuxième spectacle, l’autrice et metteuse en scène Marie Mahé aborde ici, sans jugement, les stéréotypes liés au genre et les injonctions qui persistent dans une création où la jeune génération, la sienne, donne de la voix. C’est quoi aujourd’hui être un homme, être une femme ? Quand on sort des normes, comment se positionner par rapport à sa famille, à ses amis, par rapport à la séduction, par rapport au couple ?
Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International.
Dans un tourbillon d’énergie, convoquant la musique et la danse, Viril(e.s) interroge, de manière iconoclaste, la construction des identités, les doutes et les peurs qui guettent, l’envie d’être soi, quoi qu’en pensent les autres.
En coprésentation avec l’Ancre
