Ce mardi 12 mars, la guitariste Gaëlle Solal a offert au public un concert exceptionnel dans la salle des congrès du Palais des Beaux-Arts de Charleroi. Elle a interprété un programme riche et varié, mêlant des œuvres classiques et contemporaines. Après le concert, les spectateurs ont pu échanger avec la musicienne pendant la séance de dédicaces.
Gaëlle Solal, une artiste au parcours international
Originaire de Marseille, Gaëlle Solal a fait ses armes au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris avant de se perfectionner à la Hochschule für Musik de Cologne. Son envie de découvrir le monde l’a ensuite conduite au Brésil, où elle a effectué de nombreux voyages. Ceux-ci lui ont permis de s'enrichir et de trouver de nouvelles sources d’inspiration pour sa musique.
Au Palais des Beaux-Arts, Gaëlle Solal a été enchantée par son expérience, où elle a trouvé la salle magnifique et l’accueil fantastique. Pour elle, les conditions étaient toutes réunies pour offrir un concert mémorable.
Un programme riche
Dès son entrée sur scène, Gaëlle Solal a capté l’attention du public avec sa présence. Le programme comportait des pièces de compositeurs tels que Heitor Villa-Lobos, Ernesto Nazareth ou encore Roland Dyens.
La guitariste a commencé son concert par une musique de Heitor Villa-Lobos intitulée Mazurka-Chôro, Chôro No. 1. Elle admire le parcours atypique de Villa-Lobos, un artiste qui, bien que destiné à un chemin tout tracé, a choisi de suivre son cœur. Une philosophie que partage Gaëlle Solal, pour qui les moments les plus enrichissants d’un parcours surviennent lorsqu'il dévie de sa trajectoire et que « ça déraille ». C'est ainsi qu’un jour, son propre chemin « a déraillé » et qu’elle s’est retrouvée à Rio de Janeiro, une expérience qui a marqué un tournant dans sa vie. À la suite de ce voyage, elle a renoncé à poursuivre sa carrière dans l’enseignement et s’est pleinement consacrée à la musique.
Lorsque Gaëlle Solal a rendu hommage à ses anciens professeurs René Bartoli, Roland Dyens et Oscar Ghiglia. Ces trois figures inspirantes lui ont permis, pour reprendre ses mots, « de faire briller la flamme qui sommeillait en elle ».
Le concert s'est ensuite fini en beauté sur « Hommage à Villa-Lobos : IV. Tuhu » de Roland Dyens, une composition présente sur le dernier album de Gaëlle Solal, « Tuhu », sorti en 2020.
Un public conquis
Le concert de Gaëlle Solal était une expérience unique que les spectateurs ne sont pas près d'oublier. « C'était un super concert. Gaëlle Solal a une belle présence scénique et un programme cohérent. L’ensemble des morceaux restait dans l’univers musical sud-américain. Techniquement et musicalement, elle est très douée », nous a livré Nathan Depper, guitariste et étudiant à l'Institut royal supérieur de musique et de pédagogie.
Cécile Dromlet, ayant reçu des places pour le concert de Gaëlle Solal de la part de sa fille, nous a également fait part de son opinion : « Mon mari et moi sommes de grands amateurs de musique classique, et nous étions impatients de découvrir cette artiste. Gaëlle Solal était très solaire et je trouve qu'elle dégage vraiment quelque chose ».
Enfin nous avons discuté avec un ancien guitariste qui a souhaité garder son anonymat. « Je vais régulièrement au Palais des Beaux-Arts, mais c’est la première fois que j’assiste à un concert de midi. Je ne connaissais pas Gaëlle Solal et j’ai été subjugué. J’ai fait de la guitare pendant plusieurs années, mais j'ai arrêté. En voyant Gaëlle Solal jouer, j'ai envie de m'y remettre. Son talent et sa passion m'ont vraiment inspiré », nous a-t-il confié.
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